De tendres jeunes filles se reposent alanguies dans la nef de Saint-Aubin-des-Grois. Elles semblent plongées dans un songe éternel, comme en attente de ce qu’il va advenir ou d’un dieu de l’Olympe qui les libérerait de leur immobilisme. Ces sculptures céramiques, quasi d’échelle un, surprennent par un certain naturalisme qui véhicule pourtant une impression d’irréalité. L’univers de Balthus fait écho à ce travail tout autant empreint d’ambivalence sous-jacente, entre tendresse et cruauté, innocence et sexualité.
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Céramique n°21, Série #1, 2022 © Julia Haumont / CAR Gallery
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