Ces dimanches-là le temps s’arrête, l’instant est fugace mais la photographe a su le capter avec tant de sensibilité. Il n’y a rien de descriptif, à peine si l’anecdote scénique est-elle présente dans ce travail où tout n’est qu’impressions intimes et infimes perceptions du mouvement des corps. Telle une pièce de théâtre, la série est traversée d’intonations alternant confidences murmurées, soupirs, pleurs, rires et silences, voire parfois d’un hurlement de joie. Ce travail encore peu connu mérite qu’on s’y attache.
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Série Les photos du dimanche © Isabelle Vaillant